À l¿aube du 5 juin 1967, Israël, menacé d¿extermination depuis des mois par les pays arabes qui l¿entourent, choisit d¿attaquer pour ne pas subir et remporte la victoire dans la « guerre des six jours ».
Parmi ceux dont le réflexe a été de vouloir partager le destin d¿un peuple injustement voué à l¿élimination, une femme, Mylène Rémy, restée marquée par le souvenir de la Shoah et le retour en France des survivants des camps. Inscrite sur la liste des passagers du premier avion à destination de Tel-Aviv, celui-ci ne partira que le samedi suivant et atterrira au moment précis du cessez-le-feu. Ce n¿est donc pas le martyr qu¿elle partagera pendant des semaines avec une population délirant de soulagement et d¿étonnement, mais une ivresse teintée de bonne volonté à l¿égard des ex-ennemis.
Cinquante ans après c¿est cet état d¿esprit qu¿elle souhaite restituer à ceux qui n¿arrivent pas à trouver enfin l¿équilibre, dans une région du monde toujours menacée par la haine et la destruction.