Campé dans la région de Charlevoix, où Laure Conan a vécu toute sa vie, ce roman s'inspire d'éléments autobiographiques en racontant l'isolement d'une femme qui renonce au grand amour de sa vie au profit d'une existence ascétique. Ni mariée ni religieuse, l'héroïne est une figure marginale à laquelle l'auteure accorde une riche vie intérieure. À la fois grand roman psychologique et ouvrage érudit parsemé de références littéraires, « Angéline de Montbrun » est également une œuvre formellement audacieuse pour son époque, en partie narrative et en partie épistolaire.