Scène PREMIÈRE BOUDINET, seul ; il lit une lettre.
« De sorte que mon fils t'arrivera demain juste pour la cérémonie. Faut avouer tout de même que tu es un fier original, avec tes idées ! vouloir que Plumoizeau n'arrive qu'au moment de marcher à l'autel, sans seulement lui donner une journée pour connaître sa future, ça ne s'est jamais vu. Enfin, tu l'as voulu comme cela. Au reste, tu n'auras pas à te plaindre de Plumoizeau, ni ta fille non plus ; c'est un garçon un peu timide en société, mais qui entend joliment son affaire ; pas un apothicaire de la Palisse ne pourrait lui en remontrer.