Ouvrage écrit à la fin de sa vie, l'auteur y évoque notamment une part de ses convictions religieuses à la lumière des faits de l'histroire...
"Les principes généraux d'une science constituent sa philosophie. Lorsque cette science se transforme, sa philosophie se transforme également.
L'Histoire subit cette commune loi. La plupart des idées qui lui servaient de soutien s'étant évanouies tour à tour, elle cherche à remplacer ses anciennes bases d'interprétation.
Réduite au simple exposé des faits dont le monde a été le théâtre, l'Histoire semble un chaos d'invraisemblances issues d'imprévisibles hasards. Les événements les plus importants s'y déroulent sans relation apparente. Des causes infiniment petites produisent des effets d'une prodigieuse grandeur.
Cette absence de relation visible entre l'insignifiance des causes et l'immensité des effets est l'un des phénomènes les plus frappants de la vie des peuples..."