Je prie les quelques-uns qui me liront de ne voir, dans cette satirette, aucune irrévérence à l'égard du divin Maître Jésus-Christ. Le Messie occidental occupe, dans la hiérarchie de mes Dieux, une place très haute. Je l'aime et je le vénère avec tendresse et profondeur. Et ce que j'attaque, dans ce minuscule volume, c'est uniquement la médiocrité et la laideur du siècle, qui rendraient impossible la seconde venue, cependant promise ! du Sauveur.
Jadis, le beau décor syrien entourait le Fils de l'homme de sa majesté tranquille. Et c'étaient le Jardin des Oliviers, le désert splendide, le temple de Salomon, aux murs lambrissés de cèdre, à l'autel d'or.