Cette étude est une contribution au débat mené depuis longtemps, à propos de la position de Xénophon relativement à la tyrannie. Certains sont allés à croire qu'il en a fait « l'éloge ». C'est contre cette thèse et d'autres qui la relaient en la nuançant, que se construit l'argument développé ici à partir de l'analyse de l'Hiéron de Xénophon dont on montre la partition en deux temps : celui où il fait le procès de la tyrannie et celui où il ébauche une forme de pouvoir politique qui lui soit alternatif.