Désinhibition

Quand la vie tue,

Que la douleur est insupportable,

Que le passé est trop présent,

Et que les remords rongent.

Comment garder espoir ?

Un soir, une rencontre, un regard, quelques secondes et tout bascule.

Quand la passion possède et obsède, dans un monde inconnu où les blessures se réveillent.

En sortiront-ils indemnes ou détruits à jamais ?

***

« Je souris en jubilant intérieurement et tire le rideau. J'enfile enfin la tenue que j'ai volontairement gardée pour la fin. Il s'agit d'une combinaison porte-jarretelles en résille et dentelle avec culotte assortie.

Je me mets face au rideau et détache mes cheveux. Quand j'ouvre le rideau, sa bouche forme un O. Il a un sourire machiavélique accroché aux lèvres.

Je décide de jouer un peu avec lui. Je marche en sa direction et me penche en m'appuyant sur le fauteuil de part et d'autre de lui. Il ne relâche pas son regard. J'attrape sa main et suce son index subjectivement avant de le faire glisser entre mes seins.

Mademoiselle Belini, je suis choqué, quelle mouche vous a piqué ?

Je me relève en prenant bien soin de lui offrir une vue plongeante sur mon décolleté puis je me tourne dos à lui et m'assois sur ses genoux en exagérant la courbure de mes gestes. Sous mes fesses, je peux sentir son érection à travers son pantalon.

Et celui-là, il te plaît ?

Il écarte mes jambes à l'aide de son pied et glisse ses mains le long de mes cuisses avant de saisir mon sexe avec l'une d'entre elles.

Et à toi, ça te plaît ? murmure-t-il.

J'arque mon dos en arrière contre son torse et gémis.

S'il te plaît...

Debout. Enlève cette culotte, s'exclame-t-il sèchement en me poussant en avant.

Je me lève, laisse tomber la culotte au sol et joins mes mains comme une petite fille qu'on réprimande après une bêtise.

Assise ! Ordonne-t-il sur le même ton en me tirant par les cheveux

Oh !

Je geins de surprise, me retrouvant empalé sur lui, mon dos contre son ventre. Il ouvre encore plus mes cuisses à l'aide de ses genoux, me caressant en me prenant violemment sur le fauteuil. Il continue de me faire aller et venir, son autre main plaquée contre ma gorge, me forçant à garder la tête levée. L'excitation est telle que nous ne tardons pas à vivre un orgasme puissant et uni. Il bégaye entre deux spasmes en mordant fort le creux de mon cou tandis que j'enfonce mes ongles dans son jeans. »

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