Il arrive souvent, peut-être toujours, qu'en exposant ses idées un philosophe ne fait qu'analyser son caractère. Il arrive souvent, peut-être toujours, qu'un philosophe a pour point de départ ses sentiments ; puis, qu'étant doué, parce qu'il est philosophe, de la faculté de penser ses sentiments, il fait de ses sentiments des idées ; puis, qu'étant doué de la faculté de synthèse, il ramasse toutes ses idées, qui ne sont que des sentiments transformés, en une idée générale.