En écoutant ce discours, Bernard sentait son cœur se serrer. Quoi ! cette petite Nina, qui venait de le captiver, réduite à ce triste métier ! Et tante Isabelle, si douce, si fière, si digne d'être heureuse, obligée d'implorer la charité publique ! Cramponné au bras de Valleroy, il les suivait des yeux, secoué par l'émotion, ayant peine à refouler ses larmes, ne sachant s'il devait admirer les infortunées ou les plaindre. Pendant ce temps, tante Isabelle, figurant Athalie, commençait.