Manuel du Droit Commercial, à l'usage des gens ruinés, des solliciteurs, des surnumérateurs, des employés réformés et de tous les consommateurs sans argent.
L'auteur de l'Art de mettre sa cravate lance dans le monde un ouvrage qui, bien qu'il ne soit pas de lui, va trouver bien des détracteurs, et lui attirer peut-être bien des persécutions. Comment! vont s'écrier une foule d'esprits étroits, ce baron de l'Empésé prétend ériger en science l'art affreux de donner à un créancier honnête de belles paroles pour de l'argent comptant? Mais c'est une infamie, une abomination! Il faut pendre un homme comme celui-là!
Déjà d'inquiètes clameurs s'échappent des comptoirs de tous les négocians, fabricans, marchands et débitans; car il y en a quelques-uns qui ne voient pas plus loin que leur patente, et quelques autres dont la philosophie n'a guère plus de longueur que le parquet de leur établissement.
A la seule annonce de ce livre la peur va gagner le propriétaire, le restaurateur, le limonadier, le tailleur, la lingère, le bottier, le chapelier, le bonnetier, le marchand de vin, le boulanger, le boucher, l'épicier, etc., etc., et jusqu'au libraire même; tous les petits mémoires qui dormaient d'un profond sommeil vont aller éveiller en sursaut le modeste employé, l'inutile fashionable, l'artisan laborieux et l'égoiste rentier.
L'art de payer ses dettes
AVANT-PROPOS
NOTICE BIOGRAPHIQUE
APHORISMES,
PREMIÈRE LEÇON.
DEUXIÈME LEÇON.
TROISIÈME LEÇON.
QUATRIÈME LEÇON.
CINQUIÈME LEÇON.
SIXIÈME LEÇON.
SEPTIÈME LEÇON.
HUITIÈME LEÇON.
NEUVIÈME LEÇON.
DIXIÈME ET DERNIÈRE LEÇON.
CONCLUSION.