Extrait: Des gamins passaient, descendant au Corso. Tous étaient jolis par l'étendue veloutée de leurs yeux et la matité brune de leur teint avivé sur l'incarnat de la bouche rieuse. Pierre aimait à les considérer. Et comme il s'attardait plus que de raison à fixer sur les petits Italiens ses regards charmés, quelques-uns lui sourirent, sans effronterie aucune, simplement, insouciants de la beauté que ces regards attentifs et quelque peu indiscrets saluaient en leurs frimousses éveillées.