Cette saga débute comme une enquête sur les origines d'un tableau.
Mais, ce tableau-là n'a pas seulement une histoire propre, il raconte aussi celle de la belle Laura Bagarotto qui vint à Venise en 1509 dans des circonstances dramatiques. Cette femme d'exception connaîtra un destin hors du commun dans la prodigieuse Venise de la Renaissance.
Il en résulte cette fresque nourrie d'une volumineuse documentation historique, littéraire et artistique relatant la vie de personnages ayant existé et que l'on retrouve dans les sources à différents moments contrastés de leur parcours.
Collant de près à ce que fut la réalité, la part romanesque s'efforce de faire vivre le monde violent et magnifique dans lequel les personnages vécurent leurs aventures et leurs passions.
On participe aux fêtes à l'intérieur des palais, aux Conseils où siège le Doge, on traîne dans les bouges, on part en gondole chez les courtisanes, on voit peindre Titien, on participe aux dîners de l'Arétin, on part en galère vers l'empire de Soliman le Magnifique, à cheval vers la ténébreuse Hongrie, on suit les caravanes de commerce à travers les Balkans et l'armée d'Ibrahim Pacha jusqu'en Perse. Mais on reviendra à Venise, rêver le long des quais, où miroitent les reflets incertains de la lagune.
CINQUECENTO - 5 : LE CAPTIF DE RAGUSE.
Mais qu'est devenu Pietro ? Tué par les pirates Uscoques ? Perdu dans l'Empire Ottoman, qui entre en guerre contre Charles Quint, envahit la Hongrie et assiège Vienne ? Et quel rôle joue dans la politique de Venise et les intérêts de Laura le fils naturel du Doge, ami d'Ibrahim Pacha et du Sultan, l'inquiétant Alvise Gritti, dont la vie est une épopée stupéfiante ? A Venise, les factions s'affrontent toujours et le Doge n'a pas renoncé à mettre à genoux l'orgueilleuse Laura.