Dans la province de Canton, à quelque li de la ville, demeuraient porte à porte deux riches Chinois retirés des affaires ; à quelle époque, c'est ce qu'il importe peu de savoir, les contes n'ont pas besoin d'une chronologie bien précise. L'un de ces Chinois s'appelait Tou, et l'autre Kouan ; Tou avait occupé de hautes fonctions scientifiques. Il était hanlin et lettré de la Chambre de jaspe ; Kouan, dans des emplois moins relevés, avait su amasser de la fortune et de la considération.