La poésie chevaleresque forme la portion la plus considérable, la plus originale et, à quelques égards, la plus intéressante de la littérature du moyen-âge. Les troubadours et les trouvères ont exprimé dans leurs chants lyriques ce que ces sentimens et les mœurs que la chevalerie a créés ont eu de plus délicat, de plus ingénieux, de plus raffiné ; les épopées de ces poètes réfléchissent ces sentimens et ces mœurs dans des situations toujours semblables pour le fond toujours variées dans les détails ; portraits fantastiques où se peint la réalité.