C'est sous anonymat que La princesse de Clèves fut publié en 1628, alors que Madame de La Fayette s'attaquait à un sujet aussi délicat que sulfureux pour l'époque : la passion impossible d'une femme mariée, Mme de Clèves, pour un séducteur convoité, le Duc de Nemours, et le conflit intérieur vécu par son héroïne pour y résister.
Car ne sont ni la morale, ni les convenances qui retiennent la princesse de Clèves, mais son désir de respecter à tout prix son engagement envers sa mère, puis envers son époux, qu'elle respecte profondément, sans éprouver d'amour à son égard. Un idéal durement éprouvé par la passion du duc de Nemours, qui inlassablement, continuera d'espérer convaincre la princesse de s'éloigner de ses vœux.
Roman fondateur de la littérature française, référence du roman d'analyse, La Princesse de Clèves est évoqué comme l'un des modèles littéraires ayant inspiré Honoré de Balzac ou Jean Cocteau, et est un classique particulièrement fin à découvrir pour tous les amoureux de la langue française.