Sainte Thérèse d'Avila a écrit cet ouvrage pour guider ses filles spirituelles dans les voies de l'oraison. Prenant pour fil directeur l'Oraison dominicale (Notre Père), elle explique comment se disposer aux faveurs divines par une ascèse rigoureuse (faite de pauvreté et de mortification), et comment se comporter face aux grâces d'oraison contemplative dont elle était familière.
Destiné à l'origine à des carmélites, cet ouvrage est en fait un guide pour tous, puisque toute âme est appelée à croître dans l'union avec Dieu par la prière. Traduction du Père Bouix révisée sur l'espagnol. Basée sur le manuscrit de Valladolid, notre édition donne en notes de bas de pages les variantes du manuscrit de l'Escorial.
Teresa de Capeda y Alumada est née en 1515. Fille d'un gentilhomme juif d'Avila converti au christianisme, elle entre à 20 ans au Carmel de sa ville. La découverte de l'oraison, puis en 1554 une "seconde conversion" face à une image du Christ blessé l'introduisent dans une relation avec Jésus.
Elle meurt en 1582, est béatifiée par Paul V en 1614 et canonisée en 1622 par Grégoire XV. En 1970, le pape Paul VI fait d'elle la première femme Docteur de l'Eglise. Sainte patronne des écrivains espagnols, elle est fêtée le 15 octobre.