L'espace de la nuit m'a séparé des villes Et c'est sur leur sommeil que mes yeux se sont clos. Le train s'est enfoncé dans la terre fertile Des batailles et des tombeaux.
Dans l'horizon noué par de petites gares, Le jour descend l'échelle onduleuse des cieux. L'odeur du bois mouillé dont mes lèvres se parent Réveille mon cœur anxieux.