Le Médecin de la mort

ABOUT deux ans après avoir commencé la pratique dans Cromwell Road, je l' ai trouvé nécessaire de garder un assistant. Ce besoin m'entraîna un peu plus tard dans une épreuve d'esprit qui devint finalement un duel à mort entre moi et un jeune homme remarquablement intelligent, qui possédait ce mépris et ce mépris total du code de moralité moderne, que je me flattai Je n'avais jamais rencontré quelqu'un d'autre que dans ma propre personnalité.

Laurence, vous et moi avons souvent été adversaires et parfois partenaires des deux seuls grands jeux d'adresse disputés en Angleterre; il y en a d'autres beaucoup plus difficiles qui se jouent à l'étranger: je parle de whist et d'échecs. Comme nous l'avons souvent fait remarquer, les échecs sont un jeu de certitude pratiquement mathématique, chacun pouvant se voir des deux côtés. Mais le whist est différent: il ne nécessite pas que la prévoyance et calcul astucieux et appréciation de la disposition ultime des forces, qui, si vous êtes assez mignon pour le voir, doit arriver. D'autre part, cependant, il faut déduire, l'art de découvrir les plans et les mouvements de l'ennemi dans le futur en utilisant les quelques signes, souvent triviaux, garantis par le jeu au début de la main.

L'homme avec l'esprit mathématique exact gagnera aux échecs. Whist veut plus que cela; il veut un cerveau argumentateur et raisonneur doté de la faculté de réunir deux et deux personnes et, en même temps, de la ruse nécessaire pour tromper l'adversaire dans son raisonnement déductif à votre égard.

Je le mentionne, car dans mon duel avec le jeune Anderson, c'était mon pouvoir supérieur de raisonner du plus petit au grand, ce qui m'a permis de suivre son cercueil jusqu'au tombeau, au lieu de l'inverse.

Ce jeune homme - il n'était qualifié que depuis deux ans - m'a apporté les témoignages les plus flatteurs de son université et de son hôpital sourcils invisibles, qui montraient un cerveau rapide à comprendre, et agir, tandis que le gros nez et la mâchoire carrée indiquaient le courage et la détermination.

J'ai commis une grave erreur en allant à l'encontre de l'un de mes axiomes, lorsque j'ai fermé avec lui; il avait les cheveux rouge vif - et je me suis toujours méfié de moi, et devra toujours me méfier de l'homme aux cheveux roux - et poursuivre la femme aux cheveux roux.

Je l'ai emmené chez moi, je lui ai aménagé une pièce pouvant servir à la fois de lit et d'appartement s'il voulait rester seul; mais il avait la course de la maison aussi.

Je l'ai d'abord soupçonné de le soulever quand j'ai trouvé un bouton de botte marron sous une chaise de mon fumoir, chaise sur laquelle je me tenais debout auparavant pour me mettre dans un petit coffre-fort que j'avais construit dans le mur lambrissé à sept pieds de distance. le sol. Il m'a semblé que le bouton avait dû être forcé une fois la marche franchie, et Anderson portait toujours des bottes à boutons brunes.

La conclusion était qu'il avait examiné ou altéré mon coffre-fort.

La question se posa aussitôt: se méfiait-il de moi et, par conséquent, essayait-il de découvrir ce qu'il pouvait, ou était-il simplement un voleur?

À partir de ce moment-là, je le surveillais de près rien découvert. Je l'ai donc traité encore plus aimablement qu'avant, mais j'ai pris la précaution de retirer tout ce qui était important du coffre-fort à la banque dans une boîte en fer-blanc scellée.

À ce moment-là, je rencontrais beaucoup de problèmes avec une infirmière, une femme du monde passionnée par sa beauté, vouée uniquement à l'auto-agrandissement. Elle avait été convoquée pour assister à un de mes cas qui avait pris fin de façon fatale, mais, triste à dire, la patiente avant sa mort en a confié assez à cette infirmière pour lui permettre de venir me menacer, à moins que je ne lui en vaille la peine de le garder silencieux. Je parlais un soir à Anderson dans sa chambre; nous avions chacun allumé un cigare quand

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