En France, sous la Terreur, Bertrand Moncrif et ses amis «Fatalistes», membres de l'aristocratie, sont sauvés de la guillotine par les coups de mains audacieux d'un individu derrière lequel se cache le Mouron rouge. Agissant sous divers déguisements, il leur permet de trouver refuge sur le sol anglais. Exaspéré, Robespierre fait pression sur Theresia Cabarrus. Envoyée en Angleterre, la «Belle Espagnole» dont le charme opère sur tous les hommes (le sanguinaire Tallien, membre du Comité de Salut Public et Bertrand Moncrif, l'aristocrate, sont à ses pieds
Extrait: Le 26 avril 1794 ou, si l'on préfère, le 7 Floréal de l'an II du nouveau calendrier, trois femmes et un homme étaient réunis dans une petite chambre aux rideaux jalousement fermés, au premier étage d'une maison de la rue de la Planchette qui appartient à un quartier de Paris triste et retiré. L'homme était assis sur un siège que surélevait une estrade. Il était vêtu avec une propreté méticuleuse. Son habit de drap sombre laissait passer du linge blanc au col et aux poignets, il portait des culottes tannées, des bas blancs et des souliers à boucles. Sa chevelure disparaissait sous une perruque gris souris. Il était immobile, une jambe repliée sur l'autre, et ses mains fines, sèches, étaient croisées devant lui.