Le petit Henri a un fond généreux et courageux. Il coupe du bois, fait le ménage, porte les courses de sa vieille maman avec laquelle il habite une chaumière dans la campagne. Hélas, un jour, sa maman fait un malaise. Henri l'aide aussitôt à se mettre au lit et il lui apporte un verre d'eau. Mais Henri n'est pas médecin et il se trouve bien démuni pour vraiment soigner sa maman. Son unique espoir réside dans le savoir de la bonne fée, qu'il appelle aussitôt, par la lucarne de sa chambre. La fée apparait instantanément et ausculte la vieille maman. Verdict : la sève d'une certaine plante la sauvera, et Henri trouvera cette plante auprès d'un sage qui habite de l'autre côté d'une lointaine montagne. Ni une ni deux, Henri coiffe son bonnet, attrape sa gibecière et file en direction de la montagne, non sans avoir fait un bisou à sa maman alitée. Chemin faisant, il vient en aide à un coq pourchassé par un renard. Henri attrape le volatile, le cache dans sa gibecière, puis le libère à quelques distances, à l'abri de la truffe de son prédateur. Plus loin, c'est une grenouille qu'il sauve d'un vilain serpent, en faisant avaler un gros caillou au reptile. Puis Henri se retrouve bloqué par une immense étendue d'eau à traverser. Heureusement, le coq est là, qui lui propose de grimper sur son dos pour l'emmener de l'autre côté