La thèse centrale est que XIVe et XVe siècles sont le crépuscule de la civilisation médiévale. Dans sa préface Huizinga annonce : "Dans ce livre nous avons cherché à saisir pour les XIVe et XVe siècles non l'aube de la Renaissance, mais le crépuscule du Moyen Age, celui que fut à sa dernière période de vie la civilisation médiévale, désormais semblable à un arbre épanoui et chargé de fruits trop mûrs. Et de poursuivre, en des termes inspirés : Notre regard, en écrivant ces pages, était tourné vers la profondeur d'un ciel crépusculaire, un ciel rouge de sang, lourd d'obscurités livides, et pénétré d'une fausse lumière cuivrée."