« On est en 1986, j'ai 19 ans. Je vais acheter des disques chez New Rose, je vais voir un concert de Siouxsie and the Banshees au Gibus ; et puis, un matin, je vais au Louvre et tombe en arrêt devant La Mort de Sardanapale de Delacroix. »
L'œuvre ne s'explique pas, elle se vit, elle se sent, elle se désire. Car le désir chez Yannick Haenel est « plus grand que nous », un désir fécond, un désir riche de son inassouvissement. Un désir qui sera la genèse de l'acte d'écrire et de la jouissance.