Le jour venait de se lever. Je venais pourtant tout juste de m'endormir, mais les premiers rayons de l'aube caressaient déjà la partie droite de mon visage profondément ensommeillé sur mes bras. J'avais passé des heures à me demander comment j'avais fait pour en arriver là, et à quel point il n'était plus possible que je continue de fuir. Plusieurs heures plus tard, j'avais fini par m'avachir, ma tête posée sur mes avant-bras sur la table qui se trouvait juste devant la banquette sur laquelle je m'étais assise à tout hasard.
Toute ma vie n'était qu'une somme de hasards, tout comme ce train que je venais de prendre....