La grand'mère appela : Viens donc voir comme elle est jolie. Le grand-père se chauffait dans la salle à manger. Il se leva et répondit : Je vais poser mes sabots, parce que je serais dans le cas de la réveiller. Elle s'était d'ailleurs découverte en dormant. La grand'mère dit : J'ai bien fait de regarder. Ces pauvres petits, c'est si vite enrhumé ! On lui avait donné un mouton parce qu'elle pleurait. Comme elle en faisait balancer la tête articulée, il sortit une sorte de musique. Elle s'écria : Hi, mémère, il fait : hon ! Et bientôt après elle tomba tout d'un coup, au milieu d'un geste commencé. Son bras était tendu. Le mouton dormait sur le flanc. Elle s'appelait Marie, elle s'appelait encore Louise, mais on l'appelait surtout Zizette. Elle avait bien l'air, dans ce petit lit, d'un diminutif. Le grand-père n'y put tenir : il se pencha, approcha sa figure et risqua ses deux lèvres. La grand'mère en eut un sursaut : Finis donc !...