La grande doctrine de l'évolution, appliquée par Darwin à l'origine et au développement des espèces, par M. Spencer à l'explication du monde intérieur comme du monde extérieur, ne devait pas seulement transformer l'histoire naturelle : elle ne pouvait manquer de produire une révolution dans la morale.
Comment une nouvelle conception de la nature n'entraînerait-elle pas une nouvelle conception de l'homme ? C'est ce qu'on a compris tout d'abord en Angleterre.