Il y a une peinture anglaise. Voilà ce qui frappe tout d'abord quand on visite, en quelque pays que ce soit, une exposition internationale des Beaux-Arts. Tant qu'on parcourt les salles consacrées à l'Allemagne, à l'Autriche, à l'Italie, à l'Espagne, à la Belgique, à la Hollande, voire même aux Etats-Unis ou aux pays Scandinaves, on se croit toujours en France ; et, de fait, on est toujours parmi des artistes qui habitent Paris, ou qui ont fait leurs études à Paris, ou qui, au moins, suivent de loin, ceux-ci la discipline de l'école, ceux-là le mouvement révolutionnaire des coteries parisiennes.