Il me emble que ur l'affaire importante qui agite la France, & qui interee l'Europe, un objet inéparable du parti age que vous voulez embraer, ne s'et pas préenté à vos regards.
Je ne uis pas M. Briot de Varville, je ne uis qu'une imple Citoyenne, ans conéquence, mais Patriote irréprochable.
Il et très-important, i vous voulez rendre au Roi la confiance d'une grande Nation, que ce Monarque reconnoie d'où part le vice qui a gâté, on cœur & on eprit ; je ne puis vous diimuler mon opinion ; je l'avouerai encore, dût-elle être improuvée des trois Partis oppoés ; j'ai pour moi la raion, les intérêts de ma Patrie menacée, & je la défendrai hautement aux yeux de tous ; je uis Royalite, oui, Meieurs, mais Royalite Patriote, Royalite Contitutionnelle, & lorque j'ai preenti le danger du Roi, au milieu de ces trois Partis, lorque dans une Séance Royale je le fais démettre de a Couronne, les deux factions alors s'élevèrent contre moi, contre mes écrits, ils crièrent à l'extravagance, à la folie, à l'audace : que j'avoîs d'eprit & de prévoyance ! Alors, Meieurs, vous n'aviez pas décrété, ni pu prévoir quel eroit le Régent que vous pourriez nommer à l'héritier préomptif, alors la Nation dans a agee auroit fait un choix digne d'elle. Le Roi abandonnant alors les rênes de l'État, e mettoit à couvert des éductions, confondoit les ennemis de la Patrie, & s'élevoit au-deus du Trône, & la Nation, pénétrée de cette démarche, auroit donné au Monarque le pouvoir indipenable qui convient au Roi des François.