À six heures, nous rejoignons au jardin du couvent les téléphonistes. Nous sommes en réserve aujourd'hui et les convois nous dépassent. Toutes les voitures ont encore leur peinture et leurs placards. Voitures réservistes, dont beaucoup n'osent point encore voyager sans leur sacoche et leur bouillotte. Il passe les autobus de la route des Alpes, ceux de Chamonix, ceux de la Grande Chartreuse, que nous montrons à la soeur converse, ceux de Grenoble, une croisade de tourisme improvisée, toutes autres excursions cessantes, vers un pays merveilleux