En 1959, une fille-mère donne naissance à une petite fille à l'Hôpital de la Miséricorde. À cette époque puritaine, la jeune fille est considérée comme une criminelle et son enfant est une « enfant du péché ». Elle donne donc sa fille en adoption et retourne dans son petit village au Lac-Saint-Jean.
Gérard et Marie-Paule ont déjà un fils et désirent avoir une fille. Ils adoptent Christine, âgée de deux mois. La famille coule des jours heureux à Alma, jusqu'en 1966 alors que Marie-Paule, 39 ans, décède d'un cancer. Leur vie change radicalement. Malgré son âge, leur « memère » bien-aimée prendra soin des enfants pendant deux ans.
À huit ans, Christine sera placée chez la sœur de son père qui demeure à Montréal et qu'elle connaît à peine. Totalement dépaysée, loin de sa famille, elle a l'impression de vivre un cauchemar. C'est une période très difficile, chargée d'ennui, de peine et de résilience.
Avec le temps, elle apprivoise et apprend à aimer sa deuxième famille. Elle fonde sa propre famille et s'installe confortablement dans son petit bonheur durement acquis. Mais la vie l'amène à faire des recherches pour retrouver sa famille biologique. Elle rencontre sa mère, son père, et fait la connaissance de sa troisième famille.
Aujourd'hui, mère et grand-mère comblée, elle relate son histoire en trois parties : La vie en rose, Zones de turbulences, La famille élargie.