«Ces mots: "Mademoiselle Albertine est partie!" venaient de produire dans mon cœur une souffrance telle que je ne pourrais pas y résister longtemps. Ainsi ce que j'avais cru n'être rien pour moi, c'était tout simplement toute ma vie.»Alors que l'amour du narrateur pour Albertine s'était effacé sous l'indifférence, les mots de Françoise, la bonne, provoquent chez lui une blessure béante. Dans son chagrin il songe à retrouver Albertine, peut-être en Touraine, avec l'aide de Saint-Loup. Mais ses efforts sont vains: elle ne reviendra pas.Paru à titre posthume, le sixième volume de «La Recherche du Temps Perdu» est le récit d'un deuil. La fin de l'amour est comme un vide à combler, «un coup physique au cœur», une longue attente que seul l'oubli le temps peut soigner en vue d'un temps retrouvé.-