Éric Balfi nous dit ici toute la gloire de l'adolescence, la joie saine des premières colères, le vol plané du rêve, la découverte des sens et de l'amour, puis celle d'autrui comme partenaire ou menace. Le poète exprime surtout l'éblouissante ivresse de son pouvoir puiser à pleines mains dans le trésor des images, pour nous lapider, en quelque sorte, de ses trouvailles.