LA VÉNUS DE MILO
M. Ravaisson, conservateur des Antiques au musée du Louvre, qui porte dans ses nouvelles fonctions cet esprit investigateur, libre, vraiment scientifique dont ses travaux philosophiques sont empreints à un si haut degré, vient de publier une brochure sur la Vénus de Milo, qui a fait une vive sensation chez les savants et chez les artistes et mérite d'arrêter aussi l'attention du public. La question qu'elle pose est grave en effet, car il ne s'agit de rien moins que de porter la main sur une statue qui est sous sa forme actuelle, pour tous ceux qui aiment l'art sublime, un objet d'admiration et presque de culte, et on s'explique l'anxiété du savant conservateur et son désir d'attendre, pour exécuter le projet qu'il a conçu, le moment où il se sentira soutenu et absous par l'assentiment général. Pour ma part, je le dis dès l'abord, je trouve irréfutables les arguments que fait valoir M. Ravaisson et je vais tâcher de les exposer en donnant une rapide analyse de son travail.
J'ai à peine besoin de rappeler que la Vénus de Milo, découverte par un paysan dans un caveau de l'île de Melos, fut apportée en France, en 1821, par MM. Du-mont d'Urville et de Marcellus. Dans une brochure que M. de Clarac, conservateur du musée des Antiques, publia à cette époque, nous lisons que « la statue était divisée en deux morceaux principaux qui, bien aplanis sur les faces qui se touchent, étaient réunis autrefois par un fort tenon, et dont le joint, la partageant horizontalement vers le milieu du corps, est à deux pouces sur la droite et à cinq sur la gauche au-dessous du commencement de la masse des plis qui enveloppent la ceinture. C'est à ces deux grandes divisions qu'il convient de rapporter les fragments qui en faisaient partie. » Il résulte d'une lettre très-curieuse et jusqu'ici inédite que M. de Clarac écrivit à M. de Forbin, directeur du musée, que les fragments qui composent cette admirable statue furent réunis à la hâte et presque à la dérobée..............
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