Tour à tour énigmatiques, inquiétantes ou ironiques, ces histoires singulières parlent du confinement des corps et des esprits. Mais, paradoxalement, elles entrainent le lecteur dans des mondes improbables, comme autant d¿invitations à de salutaires évasions. Il en est ainsi de Bella Donna (Belle Dame, en italien). Pièce éponyme de ce recueil, cette plante, la belladone, avec ses fruits noirs et luisants, est aussi séduisante que vénéneuse. Graziella, la belle émancipée, en fera l¿amère expérience. Elle eut le grand tort d¿avoir appris à penser par elle-même ! Quant à La planque de Max, que Cédric Villani, alors président d¿un concours de nouvelles scientifiques qualifiera de « marquante », elle nous transporte dans un no man¿s land clos par un mur d¿enceinte immaculé. D¿autres pièges, mortels ou pas, guettent des victimes consentantes¿ ou pas !