Voici quelques mois, la Société du Mercure de France forma le double projet de réunir les lettres de Baudelaire et celles de ses œuvres que n'avait pas recueillies l'Édition définitive de MM. Calmann Lévy.
Des unes et des autres, il y en avait un bon nombre dans l'ouvrage de M. Eugène Crépet et non les moins importantes. Faut-il le rappeler ? C'est lui qui a révélé les journaux intimes du poète, Mon cœur mis à nu et Fusées, qui a mis au jour les billets à Sainte-Beuve, à Poulet Malassis, à Flaubert, à Ancelle Je m'arrête : les Baudelairiens désignent couramment l'ouvrage du nom de son auteur, et ceci en dit assez sur le crédit où ils le tiennent.