Poussé depuis longtemps par le désir d'être militaire, et ayant bien souvent entendu parler des zouaves pontificaux où beaucoup de mes parents s'étaient enrôlés, je n'avais qu'une idée : m'y engager aussitôt que ma famille m'y autoriserait. J'avais demandé à plusieurs reprises à mes parents de me laisser partir en 1867 et en 1868 ; ma mère m'avait toujours répondu : « Si tu avais dix-huit ans, je te dirais : Pars. » Les événements qui précédèrent Mentana défrayaient nos conversations au collège de Pont-Levoy.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.