Dans une conférence donnée à Zurich à l'automne 1997, où il évoque un épisode tabou en Allemagne le bombardement massif de villes allemandes par les Alliés à la fin de la guerre , et dans un texte consacré à Alfred Andersch, Sebald dénonce sans ménagements le sentiment de culpabilité des intellectuels allemands qui fausserait leur jugement autant que leur inspiration esthétique.