Tous les matins, vers sept heures, Mlle Adélaïde Courtois descend la rue Lepic où elle habite depuis vingt-cinq ans. Hiver comme été, elle trottine humble et discrète sur le trottoir, échange un petit salut avec la crémière et se gare des seaux d'eau que lance le garçon boucher occupé à faire la toilette des marbres sur lesquels il étale, un moment après, des viandes piquées d'une étiquette en zinc vernissé.