« Faucon était étendu mourant.
Longtemps il resta ainsi étendu.
Il était tombé malade et on l'avait jeté comme un morceau de charogne inutile.
Les braves gens n'avaient pas donné l'ordre de l'achever, bien que sa peau eût beaucoup de valeur.
Les braves gens lui avaient permis de mourir doucement dans la solitude, abandonné, oublié de tous.
Les braves gens le poussaient seulement de temps en temps du pied, pour lui rappeler qu'il mourait très lentement »
Ainsi commence cette nouvelle de Wladyslaw Reymont (1867-1925).
Cet auteur polonais fut membre du courant littéraire Nouvelle Pologne et et reçut le Prix Nobel de littérature en 1924.
La traduction de Maurice Quais (1859-1939) est parue dans la Grande Revue(1907).