Entre droit et non droit dans la jurisprudence internationale

Le juge international est-il libre d'interpréter? Sa contribution au droit est-elle figée dans un schéma typique et rigoureux? La jurisprudence montre une grande ouverture vers des facteurs non juridiques qui modifie sensiblement la fonction judiciaire internationale et favorise l'évolution d'un droit considéré souvent comme statique ou conservateur car implicitement esclave des États souverains.
Cette étude vise à dévoiler les relations entre le droit et le non droit, la capacité unique du juge international, à sortir d'un pure forteresse juridique afin d'adapter le droit à des situations contingentes souvent extrêmement compliquées, au prix d'un renforcement de sa fonction, mais aussi d'une absence de constance dans sa jurisprudence.
De telles ouvertures sont facilitées par la grande diversité culturelle des juges composant la Cour internationale de justice, et par un droit qui par sa nature est une matière interdisciplinaire. Mais si ces deux facteurs constituent une source d'ouverture du juge international vers le non droit, cette étude montrera aussi l'autre côté de la médaille, c'est-à-dire, que ces ces mêmes facteurs deviennent aussi conséquence d'une telle ouverture, ce qui finit par renforcer la fonction judiciaire et par permettre une évolution évolutive du droit international.

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