Sur la cheminée, on répand
Les trésors que prodigue Flore :
A la cheminée, on suspend
Le portrait de ce qu'on adore ;
Et la coquette, qui toujours,
Finit par être abandonnée,
Pour n'être pas seule, a recours
Au miroir de sa cheminée.
Pour dissiper l'ennui qu'on a,
On attise, on souffle, on tisonne :
Du moins en soufflant ce feu là,
On ne fait de mal à personne.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.