L'aurore a traversé la salle du festin
Traînant ses voiles gris parmi les roses mortes
Un souffle insidieux glisse à travers les portes
À pas lourds, à pas lents, tel un spectre hautain
L'aurore a traversé la salle du festin.
Un rayon est tombé sur les torches éteintes
Qui rougissaient les seins orgiaques, les bras
Désordonnés, les fleurs qui charmaient le repas,
Les lys meurtris et les sanglantes hyacinthes
Un rayon est tombé sur les torches éteintes
Voici la place où ton corps chaud s'est détendu,
Le coussin frais où s'est roulé ta chaude tête,
Le luth, qui souligna l'éloquente requête,
Le ciel peint, reflété dans ton regard perdu
Voici la place où ton corps chaud s'est détendu
Torches éteintes
Voici ce que je chanterai
Les roses sont entrées
Paroles soupirées
Pour toutes
La lune s'est noyé
Elle demeure en son palais
Je cacherai ma flûte
Caravanes
Les êtres de la nuit
Fête d'automne