Maurice d'Apinac, Grand frère et Grande sœur, Le fouet au XXe siècle, Texte intégral établi par Bibliothèquérotique.fr, d'après l'édition originale de la Librairie Franco-Anglaise, publiée à Paris, en 1926.
Édition ornée d'une couverture illustrée en couleurs par Gaston Smit.
Résumé : Les aventures des Raymonde et Maurice, deux jeunes adolescents orphelins, recueillis par des cousins-cousines, et qui découvrent leur sexualité naissante et mal maitrisée aux travers de jeux érotiques : fessées, cinglantes flagellations, autant de voluptuosité et de sensualité à fleur de peau qui ne manqueront pas également d'exciter le lecteur averti.
Table des matières :
Livre I. Grand frère
Chapitre I. La Lande
Chapitre II. René
Chapitre III. Changement à vue
Chapitre IV. Première escarmouche
Chapitre V. En forêt
Chapitre VI. Un bain mouvementé
Chapitre VII. Pour un lit mal fait...
Chapitre VIII. L'esclave
Chapitre IX. Marthe et Marie
Chapitre X. La cousine Luce
Chapitre XI. La belle Denise
Chapitre XII. Tout est bien...
Chapitre XIII. ... Qui finit bien !
Livre II. Grande sœur
Chapitre I. Rose et Maurice
Chapitre II. Un début encourageant
Chapitre III. La deuxième séance
Chapitre IV. Rose abuse
Chapitre V. Le triomphe de Rose
Chapitre VI. Quand le vase est trop plein
Chapitre VII. Le dressage de Jacques
Chapitre VIII. La revanche de Maurice
Chapitre IX. Jacques vengé
Chapitre X. Le dernier exploit de Maurice
Épilogue
Extrait :
«Sa mauvaise foi était évidente, je le sentais, maintenant. Et je le voyais aussi, à sa façon de me regarder, avec une ironie méchante. Il cherchait si visiblement une raison de me fouetter, une fois de plus, et je m'en rendais si bien compte que cela contribuait à me paralyser un peu plus...
D'ailleurs, il ne me laissa pas le temps de préparer ma défense. Avant même d'avoir achevé sa phrase, il était sur moi, il me saisissait les poignets d'une main vigoureuse et me traînait jusqu'à sa chaise, sur laquelle il s'assit.
Et, cette fois, bien seul et bien tranquille, tout à fait sûr de n'être ni entendu ni dérangé, il prit tout son temps. Il me croisa les mains derrière le dos les lia avec un foulard.
Puis, il me coucha sur ses genoux écartés, la tête et les jambes pendantes, sans souci de l'incommodité de ma position. Il me troussa lentement, presque solennellement, remontant mes jupes sous mes bras croisés. Il détacha mon pantalon, toujours avec une lenteur calculée pour m'humilier davantage il le fit glisser, en le repoussant des deux mains, jusqu'à terre.
Il prit ensuite ma chemise par le pan, la releva, en la roulant sur elle-même, et la fourra, à son tour, sous mes mains croisées.
Puis, ne me trouvant pas encore assez dénudée comme cela, il fit glisser mes jarretières et descendit mes bas jusque sur mes pieds. Ainsi, j'étais nue de la taille aux chevilles !
Ce n'était hélas ! pas la première fois qu'il voyait les parties de mon corps ainsi découvertes. Il n'ignorait plus rien du "verso" de ma personne, et, du "recto", il n'ignorait plus guère que la petite surface de peau comprise entre le nombril et le haut des genoux. (Il est vrai que c'est la partie la plus intime de ma personne, mais combien de temps encore pourrai-je la lui dérober ?)
Cependant, était-ce la lenteur voulue du déshabillage ; était-ce cette façon inédite de me découvrir, non plus seulement les cuisses, mais les mollets, je ne sais ; toujours est-il que j'étais vexée et confuse comme la première fois...
Hélas ! je n'étais pas au bout de mes peines.
Il me laissa bien pendant cinq minutes dans la position ridicule et indécente que je viens de décrire cinq minutes qui me parurent une heure ! puis il compt