Méli-mélo marque la rencontre entre Carine Vanderlinde et le réalisateur Michel Deville, qui tourneront encore ensemble deux fois par la suite. Le sujet n'incite guère à badiner - les enjeux du nucléaire, « tant civil que militaire » - mais il en résulte une comédie vive et légère qui ferait sans doute déjà crier au chef d'œuvre si elle n'était gâchée par la piteuse performance du principal interprète masculin, un chanteur à succès qui ne parvient jamais à faire illusion devant la caméra.