On n'a jamais étudié l'histoire administrative et judiciaire de la France depuis cent ans, sans remarquer qu'un certain nombre d'institutions antérieures à 1789, supprimées dans les premiers temps de la Révolution, ont reparu sous le Consulat et sous l'Empire, et qu'elles se sont maintenues jusqu'ici, non sans être discutées ou modifiées, mais sans avoir subi de transformations radicales.