La dédicace de ce livre, mon cher docteur, vous revient de droit. Ce m'est un plaisir autant qu'un honneur et un devoir de vous l'offrir. Esprit initiateur, distingué non-seulement parmi les plus distingués de votre noble profession, mais encore parmi ceux qu'on estime dans les sciences, les arts et les lettres ; membre du conseil général d'un des principaux départements de la vieille et glorieuse Bretagne, Breton vous-même, vous ne refuserez pas à mon héros, à votre compatriote, Jacques Cartier, la faveur que je revendique pour lui. Laissez-moi, mon cher docteur, rappeler ce que j'en disais, il y a quelques mois [Voir ma Notice sur Sagard et son oeuvre.Tross, éditeur.] : «Saluez avec moi, saluez, je ne dirai pas le premier découvreur, mais le premier colonisateur français,un Breton, homme du forte souche,