Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes de 1904 à 1912 aux Cahiers de la quinzaine et ayant reçu en 1905 le prix Femina. Le roman contribua sans doute grandement à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature en 1915.
Jean-Christophe a été adapté pour la télévision par le réalisateur François Villiers en 1978
Résumé :
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Jean-Christophe.
Publié de 1904 à 1912, ce roman fleuve en 10 volumes est un courageux message d'amour, d'espoir d'une humanité réconciliée, une quête de sagesse en une époque particulièrement troublée qui allait aboutir à la guerre de 14-18. Romain Rolland reçut le prix Nobel de littérature en 1915 pour ce roman. Il nous conte l'histoire de Jean-Christophe Krafft, musicien allemand, héros romantique, qui devra passer par une série d'épreuves avant de dominer sa vie et trouver l'équilibre de la plénitude.
Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et de l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane.
Christophe est l'aîné de Melchior, violoniste qui s'enlise dans l'alcool, et de Louisa, mère courage qui se bat contre la misère. Grand-père était aussi musicien. Il offre un vieux piano à la famille et apprend la musique à Christophe. Cet instrument va permettre de révéler le talent de l'enfant qui, à six ans, se voue à la musique, commence à donner des concerts et à composer.
La vie du héros se transforme ainsi en quête d'une sagesse : il doit passer par une série d'épreuves, les « cercles de l'Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d'atteindre à l'Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle
Colas Breugnon
À cinquante ans, Colas Breugnon, robuste paysan bourguignon du XVIIe siècle, croit avoir gagné le droit de souffler un peu. Un pot le vin à sa droite, un cahier et un encrier devant lui, il entreprend de raconter les contes de jadis et la vie quotidienne, l'anecdote vécue et les bonnes histoires, au rythme des fêtes et des travaux villageois. Le curé de Brèves, aussi fidèle à la dive bouteille qu'au tabernacle. Le berger, le loup et l'agneau, fable lucide sur les petits de ce monde, toujours victimes, même de ceux qui prétendent les protéger... Tout ce qui donne chair à une sagesse rustique, rabelaisienne et lucide.
Écrite en 1913-1914, cette réjouissante chronique de son pays natal, au langage coloré, poétique, truffé d'archaïsmes plaisants, est une pause dans la vie d'écrivain de Romain Rolland, après les années consacrées à Jean-Christophe et à la lutte pacifiste. Publiée en 1919, elle apparaîtra rétrospectivement, selon l'expression de Gorki, comme «un défi gaulois à la guerre».