Déchiré deux pages de ce carnet. Parce que l'écriture m'en déplaisait. Idiot. Mais j'ai cédé à ma manie (la seule fois, du reste). Rue P-de-K Le dernier jour. Je traîne, je traîne ma vie et mon passé. Je n'ai pas le désir d'écrire. Rien. Le départ, un voyage pour mettre fin à cet état. Y mettre fin, ce n'est pas sûr. Tout croule, hors certain sens de vivre, et le travail. Amour, gloire, beauté, jeunesse, ah ! tout ça, des cendres. À quoi m'accrocher ? que sera demain ma vie, la vie ? Elle ne me semble parfois plus possible. Et cependant, je vivrai, je crois. Et le désire.
Je ne puis rien écrire sur ce départ. C'est, à la fois, trop facile et trop lourd à remuer.