Ce roman est un témoignage des effets du distilbène. Thibaut raconte comment il a avancé, tel un aveugle, dans le dédale d'un héritage. Pendant de nombreuses années, il commit l'erreur de raisonner en partant du principe qu'il avait à faire à des gens normaux. Jusqu'au jour où, sa mère Amélie, avait fini par lui confier ce secret de famille, précieusement gardé. Elle avait pris du distilbène pour avoir son fils Marcel. Toute la vie de son père Victor prenait un éclairage nouveau. Depuis des années ce poison faisait son effet. Le distilbène, produit interdit en France depuis 1977, a eu des effets aussi bien physiques que générant des troubles psychiatriques. Le distilbène appartient à la famille des perturbateurs endocriniens. Au décès de Victor, l'héritage fut une source de dissensions. Ce livre raconte la destruction d'une famille à la suite d'un héritage pensé pour régler des comptes entre un mari et sa femme. Thibaut crut qu'en faisant intervenir la justice, tout allait se régler. Mais non seulement les effets du distilbène se faisaient sentir par des faux, usages de faux et faux témoignages mais, en plus, c'était sans compter avec l'expert du tribunal qui mit plus de 10 ans à remettre un rapport, couvert par un juge plus soucieux de tranquillité que de justice et qui confondait les francs et les euros. Un expert avait prévenu Thibaut :« Je connaissais bien cet expert Arthur. J'ai travaillé avec lui. Il était loin d'avoir le professionnalisme que l'on est en droit d'attendre.»