L'École du Dimanche : Vous avez suivi les aventures de Nicolas Pécolas dans la Genève rigoriste de la deuxième moitié du 19e siècle, d'abord au Collège Calvin avec « Les trois Demoiselles du Père Mère » puis dans l'inénarrable « Centenaire de Jean-Jacques » où aristocratie et pasteurs combattirent vent debout contre cette commémoration « radicale » de 1878. Dans « L'École du Dimanche » troisième et dernier opus de la Trilogie genevoise et le plus controversé des trois, Louis Dumur, alias Nicolas Pécolas, poursuit ses souvenirs d'enfance.
L'École du Dimanche est un culte et enseignement protestant dans lequel les enfants bien élevés de la Genève calviniste étaient tenus de consacrer leur dimanche matin : occasion de rencontres entre jeunes en dehors du collège et seul lieu où filles et garçons se retrouvaient réunis, bien que rigoureusement séparés entre les deux côtés de la salle. C'est là que Nicolas remarque une charmante jeune fille et n'aura de cesse de faire sa connaissance. Mais, voilà ! Elle est la pupille du redoutable pasteur Babel Et celui-ci n'est nullement bienveillant envers l'inclination des deux jeunes gens. Apologie de la libre pensée, ce roman encore plus caustique que les précédents, s'attaquant aux dérives et aux ridicules de l'éducation religieuse, fit scandale et déclencha l'ire des bien-pensants. Louis Dumur finit par publier une réplique au Mercure de France, « Les Enfants et la Religion ».
Louis Dumur (1860-1933) né à Genève et « monté » à Paris fut le fondateur avec Alfred Vallette du nouveau « Mercure de France ».
À l'École du Dimanche, Nicolas remarque une jeune fille. Il n'aura de cesse de faire sa connaissance. Mais, voilà! Elle est la pupille du redoutable pasteur Babel Et celui-ci n'est nullement bienveillant envers l'inclination des deux jeunes gens.