Fils de Rémi Tremblay, journaliste et écrivain, et de Julie Lemery, Jules Tremblay est né à Montréal le 5 juillet 1879. Après ses études au Collège Notre-Dame et à l'École normale Jacques-Cartier, il débuta sa carrière de journaliste en 1896, en collaborant aux quotidiens Le Canada français, de Saint-Jean-sur-Richelieu, et La Presse. Par la suite, il fut rédacteur aux journaux Le Temps, Le Devoir, La Justice (Ottawa), La Patrie.
Il participa à divers mouvements sociaux et littéraires de Montréal et d'Ottawa, ayant été, tour à tour, secrétaire de l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario, président de l'Alliance française d'Ottawa, de la Canadian Authors Association et du Bureau d'administration de la Bibliothèque municipale d'Ottawa. Il termina sa carrière comme traducteur de l'ordre du jour de la Chambre des communes.
Fort estimé comme animateur culturel, il entra, en 1909, à l'École littéraire de Montréal dont il fut le secrétaire. Il fut également, entre de multiples autres fonctions, secrétaire du Conservatoire national de diction et d'élocution, du comité de fondation et de promotion de l'Hôpital Sainte-Justine, du comité de publicité du Monument Dollard et de la Société nationale de gymnastique. Il a aussi été secrétaire général du Conservatoire royal de musique de Montréal. Quelques jours avant sa mort, Jules Tremblay apprenait que l'Académie française lui décernait le titre d'officier.
Il a notamment publié : Des Mots, des Vers (poésie, 1911) ; Le français en Ontario (1913) ; Une opinion sur la littérature canadienne-française (1913) ; La sépulture d'Étienne Brûlé (1915) ; Du Crépuscule aux Aubes (poésie, 1917) ; Les Ferments (poésie, 1917) ; Arômes du terroir (poésie, 1918) ; Les ailes qui montent (poésie, 1918) ; La vente de la poule noire (1920) ; Trouées dans les novales (1921) ; Nos lettres (1921) ; Sainte-Anne d'Ottawa : un résumé d'histoire, 1873-1923 (1925).
Jules Tremblay est mort à Ottawa le 28 novembre 1927. Il était l'époux de Blanche Carter.